Profession de vœux temporaires

           Six nouvelles religieuses pour la Congrégation des sœurs Oblates de Béthanie dans le diocèse de Banfora. Ce dimanche, le 23e du temps ordinaire de l’année liturgique B, l’Eglise diocésaine de Banfora s’est réjouie de la première profession religieuse de six membres de ladite congrégation. En présence de Son Excellence Monseigneur Lucas Kalfa SANOU et de la Supérieure générale de la congrégation, la Soeur Odile Raymonde Marie Octavie HILLAIRET, les Sœurs Jacqueline KOMBOÏGO, Blandine SANOU, Angèle ZARAKORO, Suzanne GUIGMA, Séraphine HIEN et Cynthia ADIA ont chacune dit oui à Dieu devant l’Eglise diocésaine rassemblée pour participer à l’événement.

            Faut-il le rappeler, la Communauté des Oblates de Béthanie est une congrégation religieuse féminine basée au Canada et dont le charisme consiste pour ses membres à être au Service de l’eucharistie et du sacerdoce avec pour œuvres de servir le Christ dans ses prêtres. Elles s’occupent donc des prêtres. Au niveau du diocèse de Banfora, les sœurs Oblates de Béthanie sont installées dans le quartier Bounouna, sis au Nord de la ville, à l’entrée, en provenance de Bobo-Dioulasso. Elles ont là une communauté et sont aussi à l’origine de la construction de la maison sacerdotale, un chef-d’œuvre sinon à avoir, au moins à découvrir. Actuellement, la communauté locale de Banfora est dirigée par la Sœur Micheline BEREHOUDOUGOU et la sœur colombienne Rosalba CORTES. C’est par le biais de l’abbé Olivier HEMA que cette communauté religieuse est parvenue en au Burkina, pour ne pas dire en Afrique, et pour le moment exclusivement à Banfora. Plus besoin alors d’ajouter qu’elle ambitionne s’étendre au reste du pays et pourquoi pas conquérir d’autres pays africains à l’avenir. C’est en tout cas tout le mal qu’on lui souhaite.

         Pour revenir à l’événement de la profession de vœux dont il est jusque-là question, la célébration eucharistique a été présidée de toute évidence par Monseigneur Lucas Kalfa SANOU, évêque de Banfora. Dans son homélie de l’occasion, le père évêque n’a pas manqué de rappeler, et l’urgence de la mission du Christ, et les difficultés que l’on rencontre dans l’accomplissement de cette mission de salut. Cependant, faisait-il remarquer, les dernières ne doivent pas cacher voire interdire la première. Car la difficulté est inhérente à la mission du Christ. Sa mission est une « pro-vocation » au sens propre et étymologique du mot qui est d' »appeler ou d’être appelé à autre chose ». La croix est le signe du chrétien et de surcroît du missionnaire.

       Comme un signe de bénédiction et d’acceptation de l’offrande des nouvelles professes, la célébration a commencé sous une pluie battante qui a duré tout le temps de l’eucharistie et même s’est poursuivie jusque tard dans la journée. Si l’on peut se permettre quelque interprétation, sans aucun manque de respect pour les désagréments que peut causer une forte pluie, nous dirons pour l’événement qui nous concerne que le ciel en était lui-même d’avis favorable.

                                                         Bonne et fructueuse mission aux nouvelles religieuses!!

Récit de l’abbé Léon SOULAMA/Secrétaire de Mgr Lucas K. SANOU

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